Pour éviter le phénomène de grisaillement du bois et conserver un aspect esthétique permanent, il est possible de lui appliquer différents types de finition que l’on peut classer en 3 grandes familles :
Les saturateurs : transparents ou semi-transparents, utilisés généralement pour laisser apparent le veinage du bois. Ils pénètrent le bois en profondeur. Le plus souvent d’aspect mat, ils existent aussi en satiné. Les saturateurs sont soit transparents, soit de teintes marron et gris clair à foncé. Les teintes à faible dosage en pigments offrent une protection moins efficace contre les rayons U.V. L’entretien est moins fréquent qu’une lasure ou une peinture. Les saturateurs sont des produits non-filmogènes.
Les lasures : transparentes ou semi-transparentes, généralement utilisées pour laisser apparent le veinage mais elles peuvent également être opaques lorsque l’on souhaite le masquer. Elles peuvent contenir des pigments, plus ou moins foncés et en quantité plus ou moins importante, offrant ainsi un large nuancier. Les lasures à faible dosage en pigments offrent une protection moins efficace contre les rayons U.V. Elles nécessitent un entretien régulier, tous les 4 à 6 ans en moyenne, durée variable selon leur qualité, leur condition d’application, l’exposition et l’architecture des façades. Selon leur composition, les lasures peuvent être considérées comme des produits filmogènes ou non filmogènes.
Les peintures : produits filmogènes qui masquent totalement le bois de façon uniforme, elles contiennent des pigments en plus grande quantité. Bien qu’opaques, elles sont microporeuses (caractéristique permettant les échanges d’humidité entre le bois et son environnement extérieur). Sous conditions égales d’exposition, l’entretien sera moins fréquent que celui des lasures : garantie jusqu’à 10 ans par exemple lorsque celles-ci sont appliquées par un industriel sur une chaîne de finition spécifique.